Conseils & Astuces
Comment éviter les mycoses vaginales ?
Ça vous parle, ces démangeaisons insupportables qui vous prennent à n'importe quel moment de la journée et qui vous donnent envie d'abandonner dignité, pantalon et culotte pour vous gratter frénétiquement la vulve !? Je ne pense pas exagérer en affirmant qu'on a toutes déjà vécu cette expérience désagréable.

Quand les mycoses vous gâchent la vie

Pendant des années, j’ai eu des mycoses à répétition, enchaînant crèmes, ovules, antibiotiques, périodes de répit … avant qu’elles réapparaissent à nouveau.

Elles m’ont gâchées la vie en compliquant mes rapports sexuels, en affectant ma confiance en moi. Elles m’ont amenées à me poser mille questions.
Ai-je un problème de santé ? Est-ce que mon hygiène intime est mauvaise ? Est-ce que l’odeur est perceptible à travers mes vêtements ? Je me suis même demandé si ce n’était pas mon homme qui me trompait et m’avait ramené une MST !

Des gynécologues, j’ai dû en voir une dizaine en 8 ans ! Aucune alternative ne m’a été proposée, en dehors des traitements à base d’ovules et d’antibiotiques. C’est en me documentant sur le sujet auprès de praticiens en médecine douce, en cherchant des solutions naturelles et surtout en comprenant d’où viennent les mycoses et comment les éviter, que je me suis débarrassée de ce problème (on n’est mieux servi que par soi-même ! )

Retrouvez dans cet article, les bases qu’on devrait toutes apprendre, dès notre plus jeune âge, pour éviter au maximum d’être touchées. Prêtes à en découdre avec les mycoses vaginales ?

Ce que vous devez savoir sur les mycoses

1. Qu’est-ce qu’une mycose vaginale ?

C’est une infection bénigne provoquée par des champignons microscopiques (le plus souvent le Candida Albicans). Elle se développe au niveau de la vulve et / ou du vagin. C’est une infection courante, qui n’est ni grave, ni dangereuse, mais qui doit être traitée.

2. Quels sont les symptômes ?

Si vous cochez certaines de ces cases, il y a de fortes chances que vous ayez une mycose vaginale :

– Démangeaisons
– Brûlures
– Inconforts du vagin et / ou de la vulve
-Pertes plus abondantes, blanchâtres, épaisses, malodorantes (qui font penser à du lait caillé)
– Douleurs lors des rapports sexuels
– Boutons
– Lésions suintantes

3. Comment attrape-t-on une mycose vaginale ?

Le champignon Candida Albicans est présent naturellement dans notre vagin. Ce qui provoque la mycose, c’est sa prolifération lorsque votre flore vaginale est altérée. Et cela arrive pour plusieurs raisons, auxquelles on ne pense pas particulièrement :

– l’utilisation d’un savon trop agressif (parfumé, au PH élevé)
– la prise d’antibiotiques
– certaines pilules contraceptives
– une toilette intime trop invasive (douche vaginale)
– le port de protège-slip asséchant la vulve
– des vêtements trop serrés avec des colorants agressifs
– le diabète
– la grossesse
– la présence d’une IST (infection sexuellement transmissible)
– une baisse de l’immunité

4. Les mycoses vaginales sont-elles sexuellement transmissibles?

Ce n’est pas une MST. En revanche, la femme peut la transmettre à l’homme, cela ne se développera pas particulièrement chez lui, c’est même très possible qu’il ne s’en rende pas compte (oui la vie est injuste ! ).
Par contre, il y a un risque qu’il vous la transmette à nouveau (c’est clairement ce qu’il m’est arrivé pendant plusieurs années, avant qu’un gynécologue ait la bonne idée de me dire que mon partenaire devait être traité même s’il n’avait aucun symptôme).

Comment éviter les mycoses vaginales ?

Voici une liste de bonnes pratiques. L’idée n’est pas de tout suivre à la lettre, mais de mettre en place les habitudes qui vous paraissent simples à adopter, vous verrez rapidement une différence !

1. Adoptez les bons gestes de toilette intime

La flore vaginale est composée de bonnes bactéries utiles à son équilibre. Le nettoyage interne se fait naturellement, c’est pourquoi, l’eau suffit à la toilette intime de la vulve. L’utilisation excessive du savon peut amener à déséquilibrer cette flore en détruisant les bonnes bactéries. Finalement, à vouloir trop nettoyer, on fragilise son immunité naturelle.

Ne pas se laver la vulve tous les jours au savon, vous pouvez le faire 2 fois sur 3 à l’eau claire uniquement

– Utiliser un nettoyant intime neutre, ou alcalin (sans parfum ni savon si possible)

– Laver les parties externes uniquement, éviter les douches vaginales (le vagin s’auto-nettoie seul)

2. Une vulve saine

La vulve est une porte d’entrée pour les infections. Ce qui entre en contact avec votre vulve doit donc être le plus sain possible. Tout ce qui est parfums, produits irritants voire toxiques, lingerie synthétique colorée … vont déséquilibrer votre flore vaginale, favorisant ainsi la prolifération de mycoses.

On se débarrasse du papier toilette coloré et parfumé (très irritant)

On évite le port de protège-slip quotidien qui va assécher vos muqueuses (pire s’il est parfumé)

On arrête les lingettes intimes parfumées, déodorants intimes ou autres poudres et parfums pour le sexe. Si l’odeur de votre sexe vous dérange, rincez-le à l’eau (mais n’oubliez pas que c’est une odeur corporelle naturelle)

Les strings c’est beau mais ça frotte et ça fait macérer. Alors, pas question ici de remplacer toute votre lingerie par des grosses culottes épaisses en coton, mais pensez à alterner avec des sous-vêtements en coton de temps en temps, votre vulve vous remerciera.

On évite l’épilation intégrale. Pour maintenir votre équilibre et les défenses naturelles de la flore vaginale, il faut un juste milieu entre sécheresse et humidité au niveau des poils pubiens. Si on enlève tout, plus de barrière naturelle, on laisse la porte ouverte aux infections.

Les slims, skinnys, sont tellement serrés qu’ils étouffent la vulve et provoquent une macération. Alternez avec des vêtements plus amples de temps en temps.

On lave bien ses sex-toys après les câlins. Ils ne supportent ni les antibactériens pour la peau, ni l’alcool. Il faut donc une solution antibactérienne pour éviter qu’ils ne deviennent des nids à bactéries (bah oui on s’attache à ces petites choses la)

3. 5 réflexes à adopter

On maintient la vulve au sec

– Après un rapport sexuel, un petit tour aux toilettes pour uriner et rincer les sécrétions de vos ébats (cela évite une macération humide propice aux infections)

– Après la plage, la piscine, le sauna … on ne garde pas son maillot mouillé des heures

– Après votre douche, on veille à sécher sa vulve en tapotant avec une serviette propre et sèche (ne pas frotter)

Combinez vos antibiotiques avec des probiotiques

Les antibiotiques éradiquent les mauvaises bactéries. Malheureusement, ils tuent également les bonnes bactéries, essentielles à l’équilibre de notre flore vaginale. Privée de défenses immunitaires naturelles, vous avez donc un risque de récidiver (c’est un cercle vicieux dans lequel j’ai été pendant 8 ans).

Dans la mesure du possible, on évite les antibiotiques en essayant des solutions naturelles pour stopper l’effet rebond.

Si on doit prendre des antibiotiques, on fait en parallèle une cure de probiotiques (bactéries bénéfiques pour la santé) afin de soutenir votre flore vaginale.

Lavez vos culottes contaminées

Les mycoses peuvent persister dans vos sous-vêtements et vous contaminer à nouveau (les petites vicieuses!)

– lavez vos culottes infectées à haute température

– passez un coup de fer à repasser pour leur régler leur compte une bonne fois pour toute!

On évite les rapports pendant la mycose et on traite son compagnon

Comme évoqué plus haut, votre partenaire peut-être contaminé en ayant aucun symptôme visible. Si vous vous soignez mais qu’il ne le fait pas, il vous recontaminera.

Si on lave ses toilettes à la javel, on rince juste après

La javel tue tout ! Vos bonnes et mauvaises bactéries. S’il vous reste un résidu sur votre cuvette ou lunette de toilette, cela fragilisera votre flore vaginale.

Un changement progressif

Je n’ai pas adopté toutes ces bonnes habitudes d’un coup, mais petit à petit j’ai mis en place de bons réflexes et les choses se sont nettement améliorées.

J’ai commencé par changer de pilule au profit d’une micro-dosée (à l’époque, je ne me sentais pas prête à arrêter la contraception hormonale). J’ai très rapidement fait moins de mycoses.

Puis j’ai associé systématiquement ma prise d’ovules et antibio avec des cures de probiotiques (là aussi, moins de récidives).

Je me suis soignée naturellement, et ça, ça a fait toute la différence (j’en parle ici : soigner naturellement une mycose vaginale) ! Aujourd’hui, il est rare que j’attrape une mycose, je me sens libérée de ce problème qui me gâchait la vie !

J’espère que cet article vous aura appris plein de choses

 

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